Clavière, c’est d’abord l’histoire d’un garçon boucher avec de la suite dans les idées. En 1880, le jeune Jean Clavière rachète à son patron le fonds de commerce de la charcuterie Recouvrot Barraux. Rue d’Enfer, au cœur de Dole, on peut désormais lire sur la devanture « charcuterie Clavière ». L’affaire familiale tourne bien et le métier de charcutier se transmet naturellement de père en fils.
Chaque génération apportera sa pierre : à la fin des années 40, Georges Clavière (le fils de Jean), voit les choses en grand et fait construire un nouvel atelier au centre-ville de Dole. Pour Jean-Marie (3ème génération du nom), ce qui compte, c’est l’expertise : bien qu’il ait appris le métier aux côtés de son père et de son équipe, il se forme à l’Ecole de la Charcuterie à Paris et cherche à se perfectionner lors de différents stages en Allemagne. En 1963, il écrit un nouveau chapitre de l’histoire familial : la petite charcuterie de la rue d’Enfer devient la Société Clavière.
Pour assouvir ses nouvelles ambitions, l’entreprise familiale doit prendre une autre dimension. En 1971, elle inaugure son premier site de production, rue d’Azans à Dole (juste à côté de la Commanderie). Un changement d’adresse, mais pas d’état d’esprit : saucisses, jambons persillés, boudins, jambons, saucissons, terrines et produits de charcuterie pâtissière sont toujours fabriqués avec la même attention. Puis en 1995, cette maison jurassienne s’installe Avenue de Verdun à Dole.
Grâce à son site de production de 6.000 mètres carrés parfaitement adapté aux nouvelles normes et chapeauté de 3 tuyés (cheminées traditionnelles comtoises), la Maison Clavière est devenue la gardienne du goût de la Bourgogne-Franche-Comté.